Le travail manuel joue un rôle significatif dans le processus de développement de l’enfant. Pour ne citer que 3 points positifs, ce premier impact sur l’acquisition des nouvelles connaissances, l’apaisement ainsi que la motricité fine. Il va du rôle des parents de l’encourager et de l’accompagner dans la pratique de ce loisir pour ainsi l’aider à s’épanouir au travers de ses apprentissages.
Le travail manuel : acquérir de nouvelles connaissances
Le travail manuel tel que l’activité bricolage figure parmi les loisirs créatifs qui permettent d’acquérir de nouvelles connaissances tout en s’amusant : réaliser un puzzle, positionner des gommettes, créer une forme en origami, etc. Encourager les enfants à la pratique de ce type d’activité, dans une première instance, c’est leur faire appréhender des notions de géométrie dans l’espace. À l’occasion, apprendre à manier certains outils de travail tels que les crayons, les papiers, les pattes à modeler, les colles, les objets de découpe, découvrir de nouvelles formes et couleurs, etc.
Le travail manuel a une dimension pédagogique en ce sens que les enfants apprennent au travers des jeux. Une activité adaptée qui leur prépare pour l’école.
Le travail manuel impact sur la communication et l’apaisement
La pratique des travaux manuels est une autre manière d’extérioriser les émotions au-delà du verbe. Une nouvelle voie de communication qui pousse aussi bien la créativité que l’imagination.
C’est d’ailleurs un excellent moyen pour détendre les nerfs de ces petits monstres turbulents. En effet, un enfant a tendance à être énervé et excité. C’est ce que les psychologues appellent la première phase de crise avant celle de l’adolescence (généralement à partir de 2 ans). L’emmener au parc pour qu’il se défoule, certes, mais cette solution ne résout pas la problématique de l’apaisement. D’où la nécessité du travail manuel : se focaliser sur une tâche pour ainsi apprendre à canaliser l’énergie, faire appel à des capacités de concentration. De plus, cela permet aux parents de partager quelques moments calmes avec eux.
Le travail manuel pour l’amélioration de la motricité fine
Le travail manuel favorise également la motricité fine de l’enfant, c’est-dire l’évolution de ses capacités de manipulation d’objets. Pour prendre exemple sur l’activité bricolage, cette dernière fait appel à la dextérité, poussant ainsi le chérubin à être précis et méticuleux dans ses mouvements pour obtenir le résultat souhaité : utiliser des outils de découpe, des feutres, des papiers aux multiples textures, des pinceaux, des crayons, etc.